EmissionsLa Natation dans l'HistoireTOP 5 de la Natation

TOP 5 des Cas de Dopage dans la Natation

Chaque année, les autorités sportives telles que la FINA (la Fédération Internationale de Natation) ou l’AMA (l’Agence Mondiale Antidopage) diffusent la liste des substances et des procédés interdits. C’est cette liste qui sert de référence mondiale lors des contrôles antidopage.

En 5ème position: Cesar Cielo

Cesar Cielo, ce n’est rien de moins que le nageur brésilien le plus titré de l’Histoire. Médaillé d’or au 50m NL à Pékin, en bronze à Londres en 2012, champion du monde à plusieurs reprises sur les 50 et 100m NL ainsi qu’au 50m Papillon, il a tout d’un champion modèle jusque là. Sauf que … En juillet 2011, la CBDA qui n’est autre que la Fédération Brésilienne des Sports Aquatiques, annonce que 4 nageurs brésiliens dont César Cielo ont été contrôlé positifs lors de tests anti-dopage effectués pendant le championnat national brésilien (qu’on appelle aussi le trophée Maria Lenk) à Rio de Janeiro. La substance mis en cause est le furosémide, un diurétique qui est supposé soigner des problèmes cardio-vasculaires. Les titres que Cielo a remporté lors de ces championnats (5 médailles d’or et une d’argent) lui sont tout bonnement retirés et s’en sort avec seulement un avertissement. La FINA jugeant la sanction trop légère fait appel auprès du tribunal arbitral du sport, mais elle sera déboutée, permettant à Cesar Cielo de participer aux Championnats du Monde qui suivront en 2011 à Shanghai.

En 4ème position: Park Tae-Hwan

Park Tae-Hwan, le nageur sud-coréen champion olympique du 400m NL à Pékin en 2008, vice-champion en 2012 du 200 et du 400m NL à Londres et plusieurs fois champion du monde au 400m a bien failli ne pas participer aux JO de Rio en 2016. La cause ? Il s’est fait choper en 2014 après un contrôle positif à la testostérone avant les Jeux Asiatiques. Et donc la testostérone, pas d’ambiguité comme d’autres traitements médicaux pouvant optimiser les performances physiques, là il s’agit bel et bien de tricherie ! Il a écopé d’une interdiction de participer à toute compétition pendant un an et demi. Park pensant alors que cette sanction lui permettrait quand même de participer aux qualifications pour les JO de Rio en 2016, mais pas de bol pour lui: le CIO (Comité Internatinal Olympique) lui rappelle qu’il ne tolère en aucun cas ce type de dopage et que selon le règlement, il écope encore de 3 ans de suspension après la fin de sa sanction initiale ! Et donc, Rio 2016, ce sera devant la télé pour Park Tae-Hwan !

Dépité et désespéré, on le retrouve à se mettre à genou, à implorer le pardon et à supplier devant un pareterre de journaliste en conférence de presse que si jamais il arrivait à être débouté pour participer à ces JO, il serait reconnaissant envers son pays et qu’il promettrait de remporter un titre pour la Corée du Sud.

Ce coup de théâtre aura bien lieu, car le Tribunal Arbitral du Sport le déboutera tout juste un mois avant les JO de Rio et pourra donc y participer. Est ce que le fait de s’être mis à genou devant la Terre entière aura joué sur cette décision? On ne le saura jamais vraiment. Par contre, à Rio, il ne remportera cette fois-ci aucune médaille. Promesse rompue !

En 3ème position: Michelle Smith

Michelle Smith est jusqu’à présent la seule championne olympique irlandaise de Natation de l’Histoire.  Elle a même été 3 fois championne olympique à Atlanta en 1996 sur les 200 et 400m 4 nages ainsi qu’au 400m NL. Elle est d’ailleurs la première championne à avoir gagner avec une combinaison de natation, comme il a déjà raconté dans l’épisode des Combinaisons de Natation Interdites. Par contre, le peuple irlandais ne l’a célèbre pas pour autant. Vous allez me dire pourquoi ? Et bien tout simplement car des suspicions se sont élevés lors de ces jeux du fait que son entraineur qui est également son mari, le Néerlandais Erik de Bruin ait été suspendu pendant quatre ans dans le passé pour usage illégal de testostérone. Des suspicions de dopage qui se confirme relativement les années suivantes, car Michelle Smith est suspendue pour quatre ans en 1998 à cause de la présence d’alcool dans deux échantillons de son urine prélevés lors de test anti-dopage. L’alcool est interdit selon le règlement, car ça permet justement de masquer d’autres produits, comme l’androsténédione, qui lui est dopant. Elle aura beau faire appel de cette suspension mais rien y fera. Elle mit alors fin à sa carrière de nageuse pour reprendre ses études dans le droit.

En 2ème position: Sun Yang

« Sun Yang il pisse violet ! » ça ne vous rappelle rien ? Revenons en arrière pour comprendre l’Histoire de Sun Yang, le premier champion olympique chinois de natation de l’Histoire à Londres en 2012 sur les 400 et 1500m NL a été contrôlé positif au clenbutérol, soi disant pour soigner des problème cardiaques, en 2014 par la fédération chinoise. Il a été suspendu 2 ans par cette même fédération mais avait été purgée en secret de toute fédération et média internationaux. La Fédération Chinoise de Natation ne décide de révéler l’affaire qu’à la fin de la sanction. Pour quelle raison avoir aussi étrangement et inhabituellement cachée cette suspension ? Nul ne le sait, mais cela a engendré des polémiques et l’accrédiration du laboratoire national antidopage de Pékin par l’Agence Mondiale Antidopage a été retiré pour quatre mois. Et c’est comme cela que pendant es JO de Rio en 2016, la Chine, tout comme la Russie d’ailleurs éveillent de sérieux soupçons de dopage d’Etat. Avec Sun Yang,  la jeune Ye Shiwen est aussi soupçonné d’entre faire parti, elle qui a été double championne aux JO de Londres mais qui comme par hasard ne fera aucun podium à Rio. Sun Yang, lui, sera titré au 200m NL suscitant des remoux de la part d’autres nageurs comme Camille Lacourt ou l’Australien Mack Horton.Sun Yang, mis à part le dopage, est connu pour d’autres affaires extrasportives: comme une dispute avec son entraineur qui mit en cause son hygiène de vie laxiste, un séjour en prison suite à un accident en Porsche contre un bus alors qu’il n’avait pas de permis, l’agression sur une nageuse brésilienne lors des Championnats du Monde à Kazan en 2015 et le fait d’avoir qualifié l’hymne nationale du Japon de « moche », ce qui est très sensible, surtout si cette phrase est tenu par un Chinois … Ses épaules doivent être bien larges pour un nageur de 1m 98 !

En 1ère position: Kristin Otto

Comment faire un TOP 5 des cas de dopage dans la Natation sans évoquer les nageuses de l’Ex-RDA dans les années 70 et 80. Bon, j’ai déjà consacré tout un épisode à leur sujet, vous avez d’ailleurs le lien ici. Pourquoi je choisis Kristin Otto plus qu’une autre ? Parce qu’elle est une des trois nageuses qui ont été le plus titrées durant cette période, avec Kornelia Ender et Barbara Krause. Par contre on a pas de preuve de dopage concernant Kornelia Ender, multiple championne olympique à Montreal en 1976. Son physique d’homme serait dû à un entrainement intensif compilé à de l’haltérophilie. Barbara Krause, multiple championne olympique à Moscou en 1980 a quant à elle bien été reconnu comme étant dopée, emportée dans un système d’Etat de dopage de masse de leurs meilleurs sportifs. Elle a eu d’ailleurs par la suite deux enfants victimes de malformations aux pieds, effet direct des pillules qu’on leur forçait de prendre lors des entrainements. Pour revenir à Kristin Otto, elle a glanée d’une part plus de titre olympique que les autres, un total de 7 rien que lors des JO de Séoul en 1988 et surtout a été reconnue en 2000 étant avoir fait parti du groupe de nageuses de l’entraineur Stefan Hexter qui a été contraint de se doper aux anabolisants, l’oalturinabol pour être plus précis. Kristin a toujours nié mais a renoncé en revanche à tout titre ou fonction honorifique. D’autres nageuses est-allemandes ont renoncé tout simplement à leur titre des années après, comme Petra Schneider, championne olympique à Moscou en 1980 et championne du monde, en raison que ceux-ci avaient été glanés grâce aux dopages.

J’ai pris ces 5 exemples bien caractéristiques, mais il faut savoir qu’il y a eu bien d’autres cas de dopage dans l’Histoire de la Natation comme

Yuliya Efimova, la brasseuse russe qui avait été sifflé allègrement lors des JO de Rio, Florent Manaudou …

Hé oui !  Il avait déclaré lui même à la presse qu’il prenait de la créatine, une substance habituellement prise par les Rugbymen pour aider à augmenter la masse musculaire, même si elle n’entre pas dans la liste des produits interdits, elle suscite de nombreuses polémiques car elle dope les performances du nageur …

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